Aujourd’hui, en France, comme dans de nombreux pays, on constate une plus grande acceptabilité sociale pour d’autres formes d’alliances que le mariage.
On peut se demander alors comment hommes et femmes y vivent leurs relations d’amour, leur sexualité ? Et dans quelle mesure les analystes qui les accompagnent ont-ils à prendre en compte ces facteurs sociétaux à côté des facteurs individuels liés à l’histoire, la structure et l’inconscient de chacun ?
Le processus analytique, aujourd’hui comme hier, a toujours le même socle, pour permettre à chacun d’éprouver, dans la société dans laquelle il est, le sens de la relation qu’il vit, de mieux sentir les conséquences de son histoire et l’influence de ses croyances et de découvrir de nouveaux territoires.
L’approche jungienne insiste tout particulièrement sur la connaissance par chacun du masculin et du féminin. Et ceci permet d’éclairer la question du couple, de la complémentarité de ses partenaires, de l’individuation de chacun en relation avec l’autre et avec le Soi, et ce, quels que soient les facteurs sociétaux, le genre ou le nombre des personnes en relation.
Communication présentée le 27 juillet 2017 lors du 8° Congrès mondial de Psychothérapie.