Je suis avec mon compagnon, mon petit-fils et une partie des enfants de mon frère dans une maison de montagne, mais qui est censée être notre maison. Allant chercher je ne sais quoi à la cave, je constate une montée des eaux dont j’ignore l’origine ; au début l’eau est claire mais elle devient assez rapidement opaque et monte assez vite pour menacer l’équilibre d’un arrangement de planches en bois (comme un échafaudage) ; la partie de la cave où je me trouve donne sur l’extérieur grâce à une porte avec quelques volées de marches, mais d’un autre côté il y a une enfilade de pièces. J’essaye d’appeler Luc mais, avec le monde, il n’entend pas ; je l’appelle au téléphone ; arrivent alors ma nièce, deux de ses frères avec mon petit-fils ; je dis à ma nièce de ne pas le poser par terre ; c’est trop tard et d’ailleurs les enfants y jouent avec de grands splashs.
Luc arrive avec un couple d’amis ; elle est enceinte et son ventre est très rebondi. Je voudrais lui éviter le spectacle de ce qui devient progressivement un désastre car les planches s’effondrent et leur contenu est sous l’eau ; je ne sais pas s’il y a de la casse mais je voudrais que les enfants sortent ; Luc raccompagne tout le monde (Annie ne veut pas me laisser seule et ma nièce préfère regarder la montée des eaux que de s’occuper des enfants) sauf Louis qui tente de voir comment rafistoler tout ça, mais alors qu’il soulève quelques planches on entend dans une autre des pièces un effondrement. Nous nous y précipitons : une sorte de mezzanine en bois s’est écroulée ; l’équilibre, instable car trop vieux, des piliers qui la maintenaient s’est rompu. Louis me suggère d’appeler l’assurance. Je retourne dans la première pièce mais je ne sais plus où j’ai posé mon portable ; je l’avise après avoir craint qu’il ne soit sous l’eau qui monte de plus en plus. Mais il n’y a pas de réseau. Arrivent pourtant deux personnes à bord d’une vieille Simca ; ce sont les personnes de l’assurance que Luc a sans doute appelée ; il y en a toujours une avec Luc mais mon interlocuteur sera alternativement un homme et une femme ; la femme me dit que sans réseau je n’ai pas de carte bleue et que je ne pourrai pas régler les artisans qu’elle a déjà convoqués. Je ne sais pas quoi faire car dès que l’on tente une réparation d’un côté, un autre prend des allures de tragédie : le sol lui-même pourtant en béton se casse et dérive.
La rêveuse, qui a une démarche jungienne depuis plusieurs années, explore là ses profondeurs. L’eau représente l’inconscient …. qui déborde, fait des dégâts et, à la fin du rêve, menace même les fondations. La situation intérieure est à prendre sérieusement en considération.
Plusieurs enfants de son frère sont là dès le début et elle leur attribuera les caractéristiques de révolte, déséquilibre, menace. Qu’est ce que cela représente comme problématique en elle dans sa vie, dans son présent ?
Pour y faire face elle a de l’aide du côté du féminin, représenté par cette amie qu’elle dit proche, fiable, et qui lui apporte du soutien. Elle est enceinte, porteuse de renouveau. Le mari de celle-ci va aussi l’aider, ainsi que son compagnon, son masculin positif est donc bien présent également.
Et les énergies jeunes présentes aujourd’hui dans sa vie, représentées par son petit-fils et d’autres enfants, sont vives et joyeuses.
Par contre l’aide ne vient pas de l’extérieur, les représentants, aussi bien masculin que féminin des assurances, ne lui sont pas, malgré leur diligence, d’un grand secours.
Leur voiture indique qu’ils sont issus du passé et, nécessitant une carte bleue, ne la mettent pas dans un contact assez direct, actuellement nécessaire, avec les artisans, qui peuvent symboliquement aider son processus d’assimilation consciente de la problématique inconsciente à confronter d’urgence.