Je fais partie d’un petit groupe de personnes qui réfléchissent sur une nouvelle maladie, avec un homme vénérable, très bienveillant, qui ressemble au Professeur Tournesol. L’une de ces personnes a peut-être trouvé l’origine de cette maladie. Ce serait une petite mouche.
Je pose une question qui leur semble cruciale. « C’est curieux, comment se fait-il qu’il y aie toujours le remède au même endroit que le mal ? » Tout le monde est émerveillé par cette question qui contient la réponse …..
Puis une jeune femme qui ressemble à Jocelyne me dit que je dois partir maintenant. Je dois dire au revoir au Professeur Tournesol, je ne le verrai plus. Je tape sur la porte d’une chambre d’hôte pour le saluer, pas de réponse, il est peut-être parti au pressing.
Ce rêve est celui d’une femme de plus de 70 ans, bien avancée sur le chemin analytique jungien. Le Professeur Tournesol lui fait penser à son maître zen, qu’elle vénère. Il est celui qui sait. Pour elle le fait de tourner sa tête vers le soleil est aussi significatif.
La petite mouche à l’origine de cette nouvelle maladie est, pour la rêveuse, un insecte qui se nourrit des déchets, embêtant. Sur le plan psychique il nous semble représenter l’indispensable travail sur les zones restant encore à nettoyer Jocelyne est présentée comme une femme complètement libre, intelligente, qui travaille sur les relations entre les différentes religions.
A la fin du rêve il faut prendre congé du Professeur Tournesol, qui est lui aussi dans les préoccupations du quotidien, et en particulier, comme la rêveuse, par le nettoyage, tout sachant qu’il est.
Il s’agit pour la rêveuse d’avoir la liberté de se débrouiller elle-même avec la petite mouche, pour éviter d’être malade, c’est à dire n’être plus en harmonie. Et pour cela poursuivre le travail de nettoyage psychique restant, sans attendre d’un autre, malgré le savoir qu’elle peut lui reconnaître, la remise en harmonie avec le Soi, point commun à différentes religions, la guérison.